Site officiel : www.moreforlife.eu

samedi 23 juillet 2011

La victime s'étouffe

Situation                                                      

La Respiration spontanée de la victime consciente est brutalement et complètement empêchée.

Résultats attendus                                     


                                   Cette référence technique contient les connaissances nécessaires pour :
-          Identifier l’obstruction des voies aériennes.
-          Réaliser l’enchaînement des techniques qui permettent d’obtenir une désobstruction des voies aériennes chez l’adulte, l’enfant et le nourrisson.
-          Indiquer la conduite à tenir que le sauveteur doit adopter devant une victime qui présente une obstruction partielle des voies aériennes.

Développement                                               

                                   Définition


Le mouvement de l’air entre l’extérieur et les poumons est complètement empêché du fait d’une obstruction totale des voies aériennes.

Risques

Les voies aériennes permettent le passage de l’air de l’extérieur vers les poumons et inversement. Si ce passage est interrompu, l’oxygène n’atteint pas les poumons et la vie de la victime est immédiatement menacée.

Signes

La victime est le plus souvent en train de manger, ou, s’il s’agit d’un enfant, en train de jouer avec un objet porté à la bouche.
Brutalement, la victime :
-          Porte la main à sa gorge (fig. ci-dessous).
-          Ne peut plus parler.
-          Garde la bouche ouverte.
-          Fait des efforts pour respirer sans que l’air n’entre ni ne sorte.
-          Ne peut plus tousser.



Conduite à tenir

La victime se présente habituellement debout ou assise :
1 - Laisser la victime dans la position où elle se trouve.
2 - Constater l’obstruction totale des voies aériennes.
3 - Désobstruer les voies aériennes en lui donnant 5 claques dans le dos (fig ci-dessous à gauche).
4 - En cas d’inefficacité des claques dans le dos, réaliser 5 compressions abdominales selon la méthode décrite par HEIMLICH (fig ci-dessous à droite).
5 - Constater l’efficacité des claques dans le dos ou des compressions abdominales.


Les manœuvres de désobstruction sont efficaces :
Le corps étranger peut se dégager progressivement au cours des différentes tentatives ; l’efficacité de ces manœuvres peut s’évaluer sur :
-          L’expulsion du corps étranger.
-          L’apparition de la toux.
-          La reprise de la respiration.
Après expulsion du corps étranger, le sauveteur doit parler à la victime, la réconforter et demander un avis médical au 15.

L’obstruction persiste malgré tout :
·         Réaliser à nouveaux 5 claques vigoureuses dans le dos puis 5 compressions abdominales et ainsi de suite.
·         Arrêter les manœuvres dès que la désobstruction est obtenue ou si la victime perd connaissance.
·         Faire alerter les secours d’urgence.

La victime perd connaissance :
·         Si la victime perd connaissance, pratiquer alors les gestes qui peuvent s’imposer.

Justification

Ces techniques doivent permettre d’expulser le corps étranger bloqué dans les voies aériennes de la victime et restaurer un libre passage de l’air.

Techniques

Les claques dans le dos
·         Se placer sur le côté et légèrement en arrière de la victime.
·         Soutenir son thorax avec une main et la pencher suffisamment en avant pour que l’obstacle dégagé sorte de la bouche plutôt que de retourner dans les voies aériennes.
·         Lui donner 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les deux omoplates avec le plat de l’autre main ouverte (fig 7).
·         Arrêter les claques dans le dos dès que la désobstruction est obtenue.
Le but des claques dans le dos de la victime est de provoquer un mouvement de toux, de débloquer et d’expulser le corps étranger qui obstrue les voies aériennes.

Les compressions abdominales, méthode de HEIMLICH
·         Se placer derrière la victime, contre son dos, (en fléchissant les genoux pour être à sa hauteur si la victime est assise), passer les bras sous les siens de part et d’autre de la partie supérieure de son abdomen.
·         S’assurer que la victime est bien penchée en avant pour que l’obstacle dégagé sorte de la bouche plutôt que de retourner dans les voies aériennes.
·         Mettre le poing sur la partie supérieure de l’abdomen, au creux de l’estomac, au dessus du nombril et en dessous du sternum ; ce poing doit être horizontal, le dos de la main tourné vers le haut (fig ci-contre).
·         Placer l’autre main sur la première, les avant-bras n’appuyant pas sur les côtes.
·         Tirer franchement en exerçant une pression vers l’arrière et vers le haut ; le corps étranger devrait se débloquer et sortir de la bouche de la victime.
·         Si le corps étranger n’est pas délogé, répéter cette manœuvre jusqu’à cinq fois.
·         Si le corps étranger n’est pas rejeté, il peut être resté dans la bouche de la victime ; dans ce cas, il faut le rechercher et le retirer prudemment avec les doigts.
Le but de cette manœuvre est de comprimer l’air contenu dans les poumons de la victimes et d’expulser le corps étranger hors des voies aériennes par un  effet de « piston ». Suivant l’importance et la position du corps étranger plusieurs pressions successives peuvent être nécessaires pour l’expulser.

Cas particuliers



Obstruction totale des voies aériennes chez le nourrisson
Si un nourrisson présente une obstruction brutale et totale des voies aériennes par un corps étranger, la séquence d’action est la suivante :
Réaliser 5 claques dans le dos (fig ci-contre)
·         Coucher le nourrisson tête penchée en avant à califourchon sur l’avant-bras droit, de façon à ce que sa tête  soit plus basse que le thorax et facilite la sortie du corps étranger ; maintenir la tête avec les doigts de part et d’autre de la bouche tout en évitant d’appuyer sur sa gorge.
·         Donner 5 claques dans le dos, entre les omoplates, avec le plat de la main ouverte.
Après les 5 claques dans le dos, si le corps étranger n’a pas été rejeté, procéder comme ci-après.
Réaliser 5 compressions thoraciques
·         Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos, placer votre avant-bras contre le dos de l’enfant et votre main sur sa tête ; le nourrisson est alors entre vos deux mains.
·         Le retourner sur le dos tout en le maintenant fermement ; l’allonger tête basse sur votre avant-bras et votre cuisse.
·         Effectuer 5 compressions sur le devant du thorax, avec 2 doigts, au milieu de la poitrine, sur la moitié inférieure du sternum, sans appuyer sur son extrémité inférieure (la position des doigts est identique à celle des compressions thoraciques lors de l’arrêt cardiaque du nourrisson, fig ci-dessous).
·         Après les 5 claques dans le dos et les 5 compressions thoraciques, vérifier que le corps étranger n’est pas dans la bouche.
·         Délicatement, retirer le corps étranger s’il est visible et accessible.
·         Si le corps étranger est expulsé, parler continuellement au nourrisson pour le calmer.
·         Si le corps étranger n’est pas expulsé :
-          Répéter le cycle successivement en alternant les claques dans le dos avec les compressions thoraciques.
-          Faire alerter les secours d’urgence.
-          Continuer jusqu’à obtenir une désobstruction des voies aériennes ou jusqu’à la perte de connaissance du nourrisson.
Les compressions thoraciques sont très efficaces chez le nourrisson du fait de la souplesse du thorax ; les compressions abdominales ne sont pas recommandées car elles peuvent entraîner une lésion des organes de l’abdomen.

Obstruction partielle des voies aériennes
Si l’obstruction des voies aériennes n’est pas totale, la victime a du mal à respirer, fait des efforts de toux et parfois présente un sifflement respiratoire.
Bien souvent, elle est capable d’expulser elle-même le corps étranger.
·         En aucun cas le sauveteur ne doit pratiquer les techniques de désobstruction décrites ci-dessus, car elles risqueraient de mobiliser le corps étranger et de provoquer une obstruction totale des voies aériennes et un arrêt de la respiration. Il doit alors :
-          La laisser dans la position dans laquelle elle se sent le mieux, le plus souvent assise.
                                 
Demander un avis médical en appelant le 15.

__________________________________

Arbre de décision :


jeudi 17 mars 2011

Alerter

L'alerte




Situation                            

Le sauveteur est confronté à une situation nécessitant le recours à un service d’urgence.

Résultats attendus                                                                                                                     


Cette référence technique contient les connaissances nécessaires pour :
- Transmettre au service de secours d’urgence adapté les informations nécessaires à son intervention après avoir observé la situation.

Développement                  

Définition


L’alerte est l’action qui consiste à informer un service d’urgence de la présence d’une ou plusieurs victimes affectées par une ou plusieurs détresses ainsi que la nature de l’assistance qui leur est apportée.

Justification

La vie de toute personne peut, un jour ou l’autre, être menacée par un accident ou une maladie brutale.
En France, les secours et les soins sont organisés, il existe des structures publiques ou privées adaptées à ces détresses, chacune a un rôle précis (SAMU ou SMUR, sapeurs pompiers, police, gendarmerie, hôpitaux, cliniques, ambulanciers, professions de santé).
Toute personne témoin d’une situation de détresse doit, après avoir protégé, alerter les secours et pratiquer les gestes simples pouvant conserver une vie en attendant leur arrivée.
Chacun peut donc être le premier maillon de la chaîne de secours (fig.4).

LA CHAINE DE SECOURS

NE PEUT FONCTIONNER SANS SON PREMIER MAILLON,

LE TEMOIN QUI PROTEGE ET QUI DONNE L’ALERTE



L’ALERTE, transmise au service d’urgence par les moyens les plus appropriés disponibles, doit être rapide et précise pour diminuer les délais de mise en œuvre de la chaîne de secours et de soins.
Tout retard et toute imprécision peuvent concourir à l’aggravation de l’état de la victime.

Conduite à tenir

1 - Décider d’alerter les secours
A l’occasion de toute situation présentant des risques ou lorsqu’une vie est en danger.
Dès que possible, mais après évaluation rapide et succincte de la situation et des risques.

2 - Se munir d’un moyen de communication
L’alerte des secours peut être réalisée à l’aide
D’un téléphone fixe, ou mobile.
D’une cabine téléphonique.
D’une borne d’appel (qui est directement reliée à un service de secours).
Cela est fait par le sauveteur ou par l’intermédiaire d’une tierce personne à qui l’on donne des consignes d’appel et qui vient rendre compte une fois l’alerte donnée.

3 - Choisir un service de secours adapté
Le 18 : Les SAPEURS POMPIERS pour tout problème de secours.
Le 15 : Le SAMU pour tout problème urgent de santé ; c’est un secours médicalisé.
Le 17 : La POLICE ou la GENDARMERIE pour tout problème de sécurité ou d’ordre publique.
Le 112 : Numéro d’appel d’urgence sur le territoire Européen, recommandé aux étrangers circulant en France et aux Français circulant à l’étranger.
Ces services sont interconnectés.
                              

Les numéros d’urgence figurent en première page de tout annuaire téléphonique, sur Minitel et dans les cabines téléphoniques publiques.

L’appel aux numéros 18, 15, 17 ou 112 est gratuit

et possible sur tout appareil raccordé au réseau téléphonique national même en l’absence de monnaie ou de carte téléphonique et de code PIN pour les téléphones mobiles.

L’usage des bornes d’appel est également gratuit.
Cet appel aboutit directement à un service de secours.

A l’intérieur de certains établissements, il faut respecter la procédure d’alerte particulière à ceux-ci, généralement affichée près des postes téléphoniques.

4 - Transmettre les informations
L’appelant doit pouvoir renseigner les services d’urgence et donner les indications suivantes :
- NUMERO DU TELEPHONE ou de la borne d’où l’on appelle, si nécessaire donner son nom.
- NATURE DU PROBLEME, maladie ou accident.
- RISQUES éventuels : incendie, explosion, effondrement, produits chimiques, route à grande circulation et tout autre danger.
- LOCALISATION très précise de l’événement.
- NOMBRE de personnes concernées.
- Appréciation de la GRAVITE et de l’état de chaque victime.
- PREMIERES MESURES PRISES ET GESTES EFFECTUES, et répondre aux questions qui leur seront posées par les secours ou par un médecin.
Un dialogue peut s’instaurer entre l’appelant et le service d’urgence ; ce dernier peut donner des conseils et/ou des instructions sur la conduite à tenir par le sauveteur, soit en attendant l’arrivée d’un service d’urgence sur les lieux, soit pour permettre au sauveteur de conclure son action lorsque l’intervention d’un service d’urgence ne s’avère pas nécessaire.
Le message d’alerte achevé, l’appelant doit attendre les instructions avant d’interrompre la communication.



mardi 15 mars 2011

Protéger

La Protection


 Situation                                      

La victime est exposée à un danger.

Résultats attendus                                                 

Cette référence technique contient les connaissances nécessaires pour :
- Supprimer ou écarter un danger pour assurer sa protection, celle de la victime ou (et) des autres personnes.
- Réaliser un dégagement d’urgence d’une victime exposée à un danger que le sauveteur ne peut supprimer.
- Identifier les signaux d’alerte aux populations et indiquer les mesures de protection à prendre pour soi-même et son entourage.

Développement                             

Définition

Une victime, le sauveteur, toute autre personne menacée par un danger doivent en être protégé. Si la protection n’est pas réalisable, la victime doit être dégagée d’urgence.

Il existe trois niveaux :
- Le danger initial ayant provoqué l’accident peut persister.
- La situation peut s’aggraver.
- L’accident peut lui même être générateur de danger.

Conduite à tenir

1 - Reconnaître les dangers
Effectuer une approche prudente de la zone de l’accident.
En restant à distance de la victime, regarder tout autour d’elle.
Évaluer la présence de dangers qui peuvent menacer le sauveteur et la victime.
Repérer les personnes qui pourraient être exposées aux dangers identifiés.
Se renseigner éventuellement auprès des témoins.

2 - Protéger
Quand cela est possible, supprimer immédiatement et de façon permanente, les dangers environnants pour protéger l’action du sauveteur, la victime et (ou) les autres personnes, notamment du suraccident.
Délimiter clairement, largement et visiblement la zone de danger et empêcher toute intrusion dans cette zone.

Pour réaliser la protection, utiliser tous les moyens matériels dont on peut disposer et s’assurer si besoin du concours de toute personne apte qui pourrait apporter une aide dans la mise en œuvre de cette protection.


3 - Dégager d’urgence la victime de la zone de danger en toute sécurité
Devant l’impossibilité de supprimer le danger et si la victime est incapable de se soustraire elle-même au danger.
Dégager la victime le plus rapidement possible.
La priorité du sauveteur est de se protéger.
La victime doit être visible, facile à atteindre, et aucune entrave ne doit l’immobiliser ou gêner son dégagement.
Il est essentiel que le sauveteur anticipe ce qu’il va faire et qu’il privilégie le chemin le plus sûr et le plus rapide à l’aller comme au retour.
La victime doit être dégagée vers un endroit suffisamment éloigné du danger et de ses conséquences.
Le sauveteur doit, pour ce dégagement, respecter les principes suivants :
Choisir la technique de dégagement en tenant compte de sa force physique.
Saisir solidement la victime par exemple par les poignets ou les chevilles et la tirer sur le sol, quelle que soit sa position, jusqu’à ce qu’elle soit en lieu sûr.

Se faire aider éventuellement par une autre personne.

La rapidité de mise en œuvre du dégagement reste prioritaire.

Le dégagement d’urgence est une manœuvre exceptionnelle qui ne doit être utilisée que pour soustraire une victime à un danger vital, réel, immédiat et non contrôlable. Elle peut être dangereuse pour une victime atteinte d’un traumatisme.

4 - Devant l’impossibilité de supprimer le danger ou de dégager la victime :
Alerter ou faire alerter les secours spécialisés (cf. R.T. 2 : L’alerte)
Assurer une surveillance permanente de la zone de danger où les risques non contrôlés persistent et empêcher toute personne de pénétrer dans cette zone jusqu’à l’arrivée des secours spécialisés.
Dans cette situation, le sauveteur doit en priorité assurer sa sécurité et celle des témoins en attendant l’arrivée des secours.

Cas particuliers

1 - Protection d’un accident de la route


Si l’on est en voiture.
Allumer ses feux de détresse dès que l’on est en vue d’un accident et ralentir.
Garer son véhicule, si possible après le lieu de l’accident, sur la bande d’arrêt d’urgence si elle existe.
S'équiper du gilet jaune fluorescent obligatoire.
Veiller à faire descendre immédiatement tous les occupants de son véhicule et les mettre en sécurité sur le bas-côté, derrière les glissières de sécurité, si elles existent.


Dans tous les cas.
Baliser de part et d’autre de l’accident à 150 ou 200 mètres pour éviter tout suraccident (triangle de pré-signalisation, lampe électrique, linge blanc, feux de détresse du véhicule), avec l’aide de témoins éventuels (fig. ci-dessous et ci-dessus).
Interdire toute approche si un danger persiste (transport de matière dangereuses).
Ne pas fumer et ne pas laisser fumer, en présence d’un feu naissant dans un compartiment moteur, utiliser un extincteur.
Couper le contact des voitures accidentées, si possible.


2 - Protection dans d’autres situations
Pour pénétrer :
Dans un local enfumé, non ventilé : Retenir sa respiration, la durée de la manœuvre ne doit pas excéder 30 secondes.
En cas d’incendie : Se protéger au maximum avec ses vêtements, se couvrir le visage, les mains.
S’il y a risque d’explosion par fuite de gaz : Ne pas provoquer d’étincelles (interrupteurs, sonnerie, lampe de poche).
En cas de danger électrique : Couper le courant avant de toucher la victime.

3 - Protection des populations en cas d’alerte
La sirène
La sirène diffuse un signal prolongé, modulé (montant et descendant). Il est émis trois fois une minute, séparé par un intervalle de 5 secondes.


Ce signal a été volontairement prolongé trois fois une minute pour qu’il ne soit pas confondu avec les signaux d’appel, en particulier des sapeurs-pompiers, beaucoup plus brefs annonce un danger imminent (nuage toxique, tornade, etc.).

Il faut immédiatement :
- Se mettre à l’abri en s’enfermant dans un local, fermer portes et fenêtres.
- Écouter la radio (France Inter 162khz ou 1852m en grande ondes) sur un poste alimenté par des piles, en ayant soin d’avoir des piles de réserve.
- Ne pas aller chercher ses enfants à l’école.
- Ne pas fumer, éviter toute flamme ou étincelle, fermer le gaz (de ville, butane ou propane).
- Ne pas téléphoner pour ne pas encombrer le réseau qui doit rester libre pour les secours.

S’assurer que l’entourage a reçu et exécute ces consignes (des consignes complémentaires peuvent être données par haut-parleur)

Lorsque le danger est écarté, la sirène diffuse un signal sonore continu de 30 secondes
Alertes particulières
Lorsqu’il existe des risques particuliers (chimique, radioactif, etc.), des systèmes d’alerte adaptés existent pour prévenir les populations concernées. La diffusion préventive des consignes à suivre en cas d’alerte est réalisée directement auprès de la population.


__________________


Arbre de décision :



lundi 14 mars 2011

Circulaire du 12 juillet 2001

Circulaire NOR/INT/E/01/00206/C du 12 juillet 2001 relative à la formation de base aux premiers secours : Actualisation des techniques et recommandations pédagogiques.



Ref. : Arrêté du 29 juin 2001 modifiant l’arrêté du 8 novembre 1991 relatif à la formation aux premiers secours.




L’arrêté cité en référence constitue une actualisation des techniques de premiers secours figurants au programme de la formation sanctionnée par la délivrance de l’attestation de formation aux premiers secours (A.F.P.S). Il modifie sensiblement le titre I de l’arrêté du 8 novembre 1991 relatif à la formation aux premiers secours et comprend trois annexes :

-          1. Le nouveau programme qui se subdivise en quatre parties comprenant chacune deux modules (R.T.1 à R.T.8).

-          2. Un guide national de référence qui se substitue aux fiches techniques et pédagogiques de la formation de 1991. Ce guide est divisé en deux parties principales :
-          Des références techniques qui sont de véritables normes.
-          Des recommandations pédagogiques à l’usage des moniteurs.

-          3. Un nouveau modèle d’attestation de formation aux premiers secours qui donne un caractère plus officiel à ce document.

Fortes des retours d’expériences qui ont suivi, en France, la réforme du secourisme de 1991, les dispositions de ce nouvel arrêté simplifient de façon significative la formation de base aux premiers secours, destinée essentiellement au grand public. Cette actualisation des techniques de premiers secours est basée sur une approche scientifique et la prise en compte des recommandations des sociétés savantes françaises, européennes et mondiales.

L’observatoire national du secourisme et notamment sa commission formation ont procédé à une large étude qui a conduit à la rédaction de l’arrêté et du guide national de référence (G.N.R.F.P.S).

Ces dispositions prendront totalement effet au 1er septembre 2001 et la période transitoire doit être essentiellement consacrée à la préparation et à l’adaptation des formateurs à ces normes, tant dans leurs formations initiale que continue.

Il est important que l’application de ces nouvelles dispositions conduise rapidement à l’actualisation de la formation du grand public, et notamment des adolescents, aux gestes attendue à court terme.

Une augmentation significative de ces formations entre dans les objectifs de l’État et de ses partenaires, elle est attendue à court terme.